> Portrait de Mylène Pardoen « en image et en son »
Le projet Bretez est hébergé à la Maison des Sciences de l’Homme Lyon St-Etienne avec son Pôle Image Animée et Audio (PI2A).
Du 26 au 30 octobre 2018, le projet Bretez a été sélectionné pour Digital Heritage 2018 (San Francisco, USA).
Innovation 1 :
– La dimension sonore s’appuie sur l’archéologie du paysage sonore. Cette discipline étudie et analyse les atmosphères sonores du passé, leurs rythmes et propose des modèles sonores par restitution.
– Il se distingue de la conception sonore habituelle par des productions scientifiquement valables et une étude acoustique des lieux reconstitués. Les modèles sonores proposés et diffusés sont donc plus proches de la réalité du passé.
Innovation 2 – dans la conception sonore :
– La recherche d’informations se fait avec des matériaux textuels et visuels hétérogènes ;
– La recherche et la restitution portent autant sur les sons que sur l’acoustique des lieux ;
– La restitution s’effectue sur la base des sons enregistrés authentiques de l’artisanat (et non sur la base d’effets sonores générés par ordinateur) – enregistrements de l’artisanat. le patrimoine immatériel de la gestuelle.
– La conception tient compte de tous les éléments sonores qui forment nos propres environnements sonores (nature[faune, insectes…], phénomènes météorologiques, flux de véhicules, porosités sonores…). De cette manière, les environnements sonores retrouvent leur densité.
Innovation 3 – du concept :
– 5D (3D, mouvement FPS et dimension sensorielle et sensible – son) ;
– Modélisation d’espaces et d’environnements sonores scientifiquement valides ;
– Modélisation robuste, riche en détails – à l’intérieur et à l’extérieur – et génération de séquences en temps réel ;
– Innovations dans le domaine de l’édition scientifique :
– De nouveaux procédés éditoriaux tels que l' »Hétérographie » ;
– Nouveaux médias impliquant la réalité virtuelle, augmentée et immersive (Pierre Girard, Producteur de contenus transmedia, société de production LaboM)
Autour du projet Bretez, une équipe pluri-disciplinaire a présenté ses approches :
– approches de fouille de texte et de traitements automatique de la langue appliquées aux ressources textuelles, afin de contribuer à la restitution d’un patrimoine historique de Paris (Sofiane Bouzid, laboratoire Archéorient)
– introduction des bonnes pratiques et standards de gestion des données de recherche (Sitthida Samath, MSH LSE)
– réflexion sur les techniques de captation et de diffusion pour et par des formats adaptés « réseaux sociaux ». Une couverture médiatique a permis de suivre le projet avec une diffusion sur le Twitter de la MSH LSE (Christian Dury, MSH LSE).