Résumé : Le travail éditorial suppose normalement que les éditeurs puissent extraire le texte de son support originel tout en préservant son intégrité et sa valeur sémantique. Cela tient au fait que le texte est généralement considéré comme un objet linguistique, plutôt qu’un objet physique. Ce principe même est en effet énoncé comme la base théorique du standard de facto pour l’encodage de textes numériques, les Guidelines de la Text Encoding Initiative (TEI). Elena Pierazzo discutera les fondements mêmes de cette hypothèse, en présentant des exemples médiévaux et modernes, et présentera une nouvelle façon d’encoder les documents utilisant le modèle proposé par le Genetic Edition Working Group, un groupe de travail du Manuscript Special Interest Group de la TEI.
Conférence suivie d’une démonstration d’un prototype développé pour le projet « Digital Resource and Database for Palaeography, Manuscript Studies and Diplomatic », développé par Peter Stokes. Financé par l’European Research Council, il vise à fournir de nouvelles façons d’explorer les informations visuelles et verbales relative à l’écriture et à son contexte manuscrit.