Conférence in absentia. Cette intervention préparée par M. CHAXEL Éric, coordinateur des plans et programmes à « Air Rhône-Alpes », a été présentée par M. SOULHAC, car un empêchement de dernière minute ne lui a pas permis d’être présent à la conférence. La qualité de l’air à Lyon est préoccupante : les émissions de polluants sont importantes surtout au centre et en bordure des voiries de l’agglomération lyonnaise, comme pour la plupart des grandes villes européennes. Et les seuils réglementaires sont ainsi régulièrement dépassés. La surveillance de la qualité de l’air à Lyon est faite 24/h24 tout au long de l’année grâce à des stations de mesure, qui enregistrent les concentrations des polluants. Les relevés montrent que les concentrations de nombreux polluants ont tendance à diminuer (le dioxyde de soufre SO2, le monoxyde de carbone CO et le Benzène) : il s’agit principalement des polluants d’origine industrielle. Pour d’autres polluants comme le dioxyde d’azote, qui provient du trafic routier, les concentrations restent stables. Les villes sont un défi pour la maitrise de la pollution, car leur forte urbanisation conduit à un confinement des polluants et leur forte densité de population augmente le nombre de personnes exposées. Avant la loi sur l’air de 1996, la pollution de l’air n’était pas un enjeu pris en compte dans la logique des aménagements urbains, et les niveaux actuels de pollution en sont la conséquence. Aujourd’hui, les pouvoirs publics cherchent à réduire les émissions de polluants en ville et à concevoir un urbanisme respectueux de la santé.