M. Michel Havard, président de Bilan Carbone et de l’HQE a été également le rapporteur du texte à la commission développement durable à l’assemblée nationale pour la loi du 13 juillet 2011 visant à interdire l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique. Au cours de son intervention, il a expliqué pourquoi la France a refusé l’exploitation des gaz de schiste par cette technique de fracturation hydraulique. La première réponse était à cause des impacts environnementaux trop importants et irréversibles. Par rapport à cela, beaucoup d’acteurs scientifiques ou politiques ont rappelé notamment qu’il y avait un manque de connaissances scientifiques et techniques qu’il faudrait probablement combler. Toutefois M. Havard a rappelé plusieurs questions importantes que les individus pourraient se poser avant de se lancer dans l’exploitation du gaz de schiste : en avons-nous besoin ? Et si oui dans quelles conditions économiques pourrions-nous l’exploiter ? Surtout, quelle quantité avons-nous dans notre sous-sol ? Et enfin comment rendre acceptable un tel projet aux yeux de la population ?