Expériences sensibles et recherche urbaine
Labo /
18/09/2017

Le studio IMU « Expériences sensibles et recherche urbaine » est un regroupement de chercheurs (sciences humaines et sociales, philosophie, histoire de l’art, géographe, etc.) et d’artistes, designers, architectes qui, conjointement, explorent et expérimentent les dimensions sensibles de la ville tout en les croisant avec les travaux de recherches scientifiques.

Au sein du LabEx IMU, la démarche du studio se caractérise d’abord par une démarche in situ à partir des de différents lieux (Fromentaux dans l’Ain, Grandclément à Villeurbanne…). Il s’agit d’inscrire dans les pratiques et thématiques de recherche les formes du sensible. L’entrecroisement entre disciplines du sensible – généralement désignées par le terme générique d’art – et les disciplines plus intelligibles permet d’ouvrir des attitudes inédites de recherche et de formuler, selon de nouvelles circonstances, les conditions de la recherche et de la création.

L’organisation d’ un cycle de conférences-débats, complémentaire aux démarches in situ, permet de recueillir et discuter des expériences de plasticiens travaillant l’urbain ou de chercheurs ayant expérimenté une pratique sensible, esthétique, dans leurs productions.

La capture vidéo de ces interventions permet de constituer une collection de ces expériences. Cet archivage vise à  alimenter ce champ de recherche et à fournir des outils conceptuels pour penser les nouvelles pratiques de recherche associant pratique plastique et production scientifique.
Le studio a pris le parti d’une déterritorialisation constante des conférences pour rendre accessible ce moment d’échange entre des chercheurs et artistes entre Saint-Etienne et Lyon.

La photographie dans les pratiques de recherche

Durée: 49 minutes

La première conférence s’est tenue le 18 septembre 2017 à l’Université de Lyon (Lyon 7ème) et fut l'occasion de recevoir Jordi Ballesta, photographe et géographe.
Son propos a permis d'échanger lors du débat sur les horizons de la pratique photographique documentaire et sur les pratiques vernaculaires de construction des architectures et des paysages. L’image photographique ne vient pas simplement appuyer une construction théorique mais permet de l’évaluer voire de dégager des pistes inédites de production de savoir pour la géographie.
Un temps fut également consacré aux relations entre image et texte par le biais de la nécessité pour certaines disciplines de documenter (référencer et légender) les images produites par le chercheur.

> Affiche de l'intervention

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De la captation audio à l’écriture sonore

Durée: 88 minutes

La troisième conférence s’est tenue le 1er février 2018 à l'Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon et fut l'occasion de recevoir Gilles Malatray, artiste sonore.
Comment, partant d’explorations sonores in situ, d’arpentages auriculaires de différents lieux, l’enregistrement de séquences sonores constitue-t-il une matière sonore à retravailler a posteriori ? Outil d’analyse, trace, bilan, installation, carte postale sonore podcastée ou objet de diffusion, entre field recording et (re)composition… autant de possibilités, parmi tant d’autres, sont offertes à l’artiste promeneur écoutant. Selon les projets, des formes d’écritures parfois multiples et transmédiales seront ainsi convoquées.

Affiche de l'intervention

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